Ce matin, c'est la deuxième fois qu'on faire une sortie club qui n'en est pas une. Le rendez-vous est au Casino pour un départ à 09h01. Au départ de la maison, le temps est sec. Mais plus j'avance vers Saint-Hilaire-de-Riez, plus le crachin se fait pressant. Plutôt que de rester le long de la forêt, je opte pour la mauvaise idée de me retrouver avec le vent de face jusqu'à destination. Oups ! Je crois que tour le monde m'attendait car le groupe 2 s'élance en me voyant. Aujourd'hui, je suis rétrogradé dans le groupe 2 avec 5 autres vététistes, mais c'est toujours Gérard qui gère la progression sur le petit parcours. On sillonne dans le secteur de la piscine avant de retrouver la piste qui longe la rocade. mais on ne va pas la suivre longtemps car nous piquons en direction de l'écluse de Bourseaud. Le crachin commence à carresser les joues. Confiant, je n'enfile pas mon Kway. Et en plus nous sommes abrité dans le Bois Jucaud. On retrouve le vent et le crachin dès qu'on revient à découvert dans le marais de Orouet. A l'écluse de La Sarrasine, l'étier a débordé. Ca commence à tremper juste avant d'arriver dans la forêt domaniale par la piste qui surplombe la maison. On va jouer avec le dénivelé et les portions sablonneuses. Après avoir traversé la D173, le groupe s'étire. Je suis à la traine avec 3 autres. pensant être sur la bonne trace je file tout droit mais vu les montées, je m'arrête pensant que Vincent n'est pas passé par là. On retrouve gérard et Vincent au pied de la montée du moulin de Bellevue. Cette fois-ci nous sommes sur la bonne trace. Gérard nous lance avant de repartir "On a 10 minutes de retard ! Mais si vous voulez on peut continuer sur le grand parcours". Pas de refus, donc on continue jusqu'au remblai. On observe 3 courageux dans l'eau. A la piscine, on récupère la forêt qu'on ne va pas quitter jusqu'à L'Héraud. Ensuite, c'est du bitume jusqu'au Becs pour récupérer la piste puis traverser la forêt. Après avoir emprunter la piste est, on rentre dans le bois jusqu'à La faye. A la sortie, c'est du VTT urbain avec un tracé qui sillonne sur les sentes jusqu'au plan d'eau de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Inutile d'aller plus loin car certains vont être hors délai. Alors le groupe se disloque et chacun retourne chez soi. Sur le chemin du retour, je dépose mon bulletin d'adhésion dans la boîte aux lettres du responsable. Le crachin s'est intensifié tellement que je ne vois plus rien dans mes lunettes. Mais arrivé à la forêt la pluie s'est arrêtée. En plus j'ai le vent dans le dos. Que demander de mieux ? Les rues sont désertes, il n'y a même pas de voitures. Ce qu'il y a debien avec ce temps, c'est que mon VTT est propre en arrivant à la maison.
Loulou.